Le logement du personnel de l’hôtellerie restauration, ce qu’il faut savoir
Loger son personnel n’est ni une obligation légale, ni une obligation de la convention collective nationale des Hôtels, Cafés, Restaurants. Mais si l’employeur veut recruter du personnel, en particulier les saisonniers, proposer un logement devient un atout important !
Et lorsque l’on a trouvé un toit pour ses salariés, il faut passer par une réglementation tatillonne !
L’accessoire du contrat de travail
Les normes physiques
Le logement mis à la disposition du personnel doit répondre aux normes physiques prescrites par le code du travail (articles R 4228 26 à 37). Peu importe qu’il s’agisse d’un studio loué à cette fin ou d’une chambre d’hôtel que l’on aura réservé au personnel de l’établissement. Ainsi une surface minimale de 6 m² avec un volume habitable de 15 m3 sont exigés, les parties des locaux d’une hauteur inférieure à 1m90 n’étant pas comptées comme surface habitable.
Le code du travail prescrit une température de 18°C, en évitant la condensation et les températures excessives.
Concernant le couchage, le code du travail impose que les couples disposent d’une chambre. Les pièces à usage de dortoir ne sont occupées que par des personnes de même sexe, et dans la limite de 6 personnes. 80 centimètres au moins doivent séparés chaque lit, les lits superposés étant proscrits.
Les règles à fixer
L’employeur peut également interdire l’accès des logements aux personnes extérieures à l’entreprise, avec un bémol concernant le conjoint et les enfants du salarié : s’il n’est pas question de les héberger pendant toute la durée du contrat de travail, il n’est pas envisageable d’interdire leur visite.
L’employeur doit veiller à définir de façon précise les prestations qui accompagnent la mise à disposition du logement, et cela afin d’éviter toute ambiguïté avec le salarié.
Le logement : un avantage en nature
Pas de retenue sur salaire au titre du logement
Source: GNI HCR