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Hôtellerie restauration 5369 entreprises ont fermé entre 2021 et 2022

Cela représente une hausse de plus de 105%. Pour l’Umih, la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières risquent d’accentuer la reprise des défaillances.

Pour l’Umih, « les chiffres publiés par la Banque de France le 5 janvier 2023 sont sans appel ». Si l’ensemble des secteurs d’activité est impacté, l’hôtellerie-restauration affiche une progression du nombre de défaillances de l’ordre de +105,7%. Avec pas moins de 5369 entreprises qui ont disparu entre 2021 et 2022.

Ainsi que le souligne l’Umih, les entreprises les plus concernées sont les très petites entreprises (+95,8 %) et les petites entreprises (+92,2 %). 

Au total, tous secteurs confondus, la France a enregistré 41020 défaillances en 2022, soit +48,7% par rapport à 2021. Le nombre de défaillances annuel reste néanmoins à un niveau inférieur de 20% à celui enregistré en 2019 (51145 défaillances), selon les données de la Banque de France.

Des aides encore insuffisantes pour l’Umih

« Cette hausse des défaillances fait suite à une période où elles avaient beaucoup reculé du fait des mesures publiques de soutien mises en place durant la crise sanitaire (fonds de solidarité, prise en charge des coûts fixes, chômage partiel, aide renfort, PGE), rappelle l’Umih. Mais la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, risque d’accentuer encore cette reprise des défaillances. »

Dans ce contexte, l’Etat a mis en place de nouvelles aides, dont le tarif d’électricité garanti pour les TPE de moins de dix salariés, moins de 2M€ et possédant un compteur de plus de 36 kVA. A l’instar d’autres syndicats patronaux, l’Umih milite pour que les PME puissent également bénéficier de ce dispositif. Un « amortisseur d’électricité » a été mis en place pour les PME, entré en vigueur le 1er janvier 2023.

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