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Ce restaurant a la solution pour que les clients ne lui posent plus de lapin

Pour éviter les “no-show”, ces clients qui ne viennent pas après avoir réservé une table, le restaurant l’Inattendu, dans le 6e arrondissement de Lyon, a mis en place un système.

Après avoir été victime de plusieurs réservations non honorées dès l’année qui a suivi son ouverture, le restaurant l’Inattendu, dans le 6e arrondissement de Lyon, a décidé de s’en prémunir en optant pour un système déjà utilisé par les hôtels.

 

Empreinte de carte bancaire et acompte

Le principe est simple : pour les groupes de 8 personnes ou plus, une empreinte bancaire doit être donnée par l’un des clients, en gage de bonne foi. S’il y a une demande de privatisation des lieux, le restaurant exige là un acompte d’au moins 50 %. De quoi éviter de perdre de l’argent, du temps et des clients.

« Je me souviens encore de ce groupe de 19 personnes qui avait réservé dans notre établissement et qui n’était juste pas venu. On a 32 couverts donc rien que deux personnes qui ne viennent pas, ça nous fait perdre 6 % de notre chiffre d’affaires. C’est insupportable, surtout quand on a refusé des dizaines de personnes avant », relate le chef Marc Boissieux, propriétaire de l’Inattendu.

 

La majorité des clients est « totalement OK avec ça »

Face à ce système qui peut impliquer des sanctions financières (15 euros par couvert non honorés) en cas de non-respect de son engagement, la clientèle du restaurant n’a pas pour autant déserté les lieux.

« Certains ne comprennent pas forcément pourquoi au début, mais dès qu’on leur explique, ils sont totalement OK avec ça. Et ceux qui ne souhaitent pas le faire sont souvent ceux qui ne viendront pas. »

 

Bientôt le même système pour les réservations de 2 ?

Marc Boissieux fonctionne de cette façon depuis plusieurs années et l’assure : il a vu la différence. Il pense aujourd’hui l’étendre à toutes les réservations, même celle de deux personnes, pour ne plus avoir de souci.

À Lyon, de nombreux restaurants, pour beaucoup étoilés, ont adopté ce système. « Il faudrait qu’on soit de plus en plus à le faire pour que ce soit totalement accepté et intégré par les clients », assure le chef.

« Mais c’est aussi à travers la sensibilisation du public, en leur faisant prendre conscience que derrière, il y a des gens qui travaillent, une entreprise qui doit tourner et de la nourriture qui risque d’être jetée, que les choses changent petit à petit. »

Source: Actu.fr