10 situations qui horripilent tout restaurateur
Restaurateur : un métier qui met vos nerfs et votre patience à rude épreuve !
Un exemple de situation agaçante ?
Nous pouvons vous en proposer dix !
La critique négative d’un plat dont il n’est pas resté une miette…
Vous avez certainement déjà rencontré, au moins une fois dans l’histoire de votre restaurant, ce client qui, à la seconde où il sera installé confortablement derrière son écran, va fustiger vos plats en ligne, et en critiquer avec virulence le goût, la préparation, ou autre… alors que lors de sa visite, il n’a ni laissé de miettes dans son assiette, ni prononcé la moindre observation négative, ni la moindre remarque ! Dans le palmarès des comportements qui suscitent la perplexité, celui-ci a certainement sa place !
Quand les enfants sèment le chaos
Slaloms entre les serveurs qui portent des soupes chaudes, tapage causé par les iPads qui diffusent bruyamment les Aventures de Dora l’Exploratrice, sanglots et hurlements face à l’assiette de légumes qui succède au paquet de Haribo tant aimé… Bien qu’ils ne soient pas tous des minis hooligans, il n’est pas rare que les enfants transforment un établissement en véritable champ de bataille ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux restaurateurs ont pris la décision de les bannir, ou d’une manière moins radicale, d’alerter les parents sur les règles de conduite à suivre au restaurant.
Les additions à diviser
“Vous payez ensemble ou séparément ?” : certainement la question dont la réponse est la plus redoutée ! Et pour cause, la tâche peut ne pas se révéler aisée lorsque l’on a affaire à un groupe de plusieurs convives qui souhaitent régler séparément et pire encore, avec des modes de paiements différents : tickets restaurant, carte bleue, espèces, bitcoins… À vos Dolipranes et remontez le temps à l’époque des cours de mathématiques du lycée pour des calculs interminables !
Les livreurs qui arrivent en retard ou qui n’arrivent jamais
Imaginez que vous soyez un restaurant spécialisé dans les bagels et que votre commande de pains, effectuée une bonne semaine déjà, ne vous soit toujours pas parvenue. Il est 11h45. Dans 15 minutes, les commerces et bureaux avoisinants vont se vider de leurs salariés, qui, affamés, vont se ruer chez vous, pour leur pause déjeuner quotidienne… Oui, pouvoir démarrer sereinement un service, implique que chaque intervenant ait respecté son rôle dès l’aube à la perfection, et surtout dans les délais !
Alors certes, les imprévus débrident la créativité en exigeant de leurs victimes de penser vite à des solutions parfois insensées, mais voilà une mise à l’épreuve dont se passerait volontiers tout gérant d’affaire !
Les commerciaux étouffants
Samedi midi par un temps clément, vous avez sorti la terrasse et les convives se bousculent à vos portes pour profiter du soleil. Entre le groupe de 10 qui vient de s’installer à une table déjà réservée, la table 3 qui s’impatiente pour passer la commande, les enfants de la table 5 qui créent un vrai tohu-bohu et M. Dupont qui vient de renvoyer son plat avec fracas car il contenait du persil, voilà que le téléphone sonne avec insistance depuis plus de 10 minutes, faisant de l’établissement une cacophonie sans nom. Décrocher et faire cesser le brouhaha s’imposent. Allo ? Au bout du fil, l’énième commercial de la journée, vantant les miracles de son four à canard de la marque “Couac” alors que vous lui aviez bien expliqué que vous étiez un restaurant végétarien.
Si vous n’êtes pas tentés de lui raccrocher le téléphone au nez en l’accablant de noms d’oiseaux pour vous avoir fait perdre votre temps en plein rush, vous remporterez la médaille d’or de la patience !
Les clients qui s’amusent à revisiter vos plats
Chaque mets présent sur un menu a été le fruit d’un travail de recherche et d’une préparation soigneuse afin qu’il produise les saveurs et l’expérience désirées. Alors demander au chef d’en retirer certains ingrédients (surtout les principaux) est un véritable crève-coeur ! Donc, lorsqu’un client vegan demande au chef de retirer le boeuf haché des mythiques pâtes bolognaises, il y a de quoi être agacé.
Et pour illustrer cette catégorie de convives qui réinventent les cartes, quoi de mieux que ce célèbre passage tiré du film Les Bronzés font du ski ?
“– Je vais vous prendre une crêpe au sucre avec une bière.
– Ah non non. Je m’excuse monsieur, nous ne faisons pas cela ici, vous avez dû vous tromper d’établissement. Vous avez toutes nos crêpes sur la carte.
– Vous avez de la pâte ? Vous avez du sucre ? Alors avec la pâte, vous faites une crêpe puis vous mettez du sucre dessus.”
Les critiques malintentionnées
Bon, à la limite, les clients mentionnés ci-dessus peuvent se voir accorder la bonne foi ou la candeur. Ils n’ont pas forcément conscience de la portée de leurs demandes ou actions. Mais qu’en est-il de ces consommateurs qui s’improvisent critiques ou chefs gastronomiques et qui peuvent s’engager sans scrupule dans une rafale de reproches peu constructifs envers vous, amis restaurateurs, pour des motifs infondés, voire exagérés ? Il faut dire qu’il leur arrive même de se fonder sur des raisons qui n’ont strictement rien à voir avec votre service (on pense au client qui s’attaque à un restaurant car il s’est fait voler son vélo devant). Lorsque l’on connaît le nombre incalculable d’heures que le restaurateur consacre à son service, sa cuisine, ses clients, ainsi que toute l’énergie qu’il investit pour garantir l’expérience la plus satisfaisante possible à ses convives, les blâmes injustifiés de « haters » se révèlent peu digestes. Sans compter que ces derniers ont le pouvoir de nuire à la réputation de l’établissement puisque, même s’ils sont faux et infondés, les potentiels clients consultant les avis ne le savent pas. De quoi être largement découragé et même de faire monter la moutarde au nez à bien des chefs…
Les clients qui s’installent eux-mêmes
Trois types de clients sont à distinguer ici : le premier est celui qui va s’installer sans prévenir et en toute discrétion à une table libre, sans être repéré par quiconque parmi le personnel. Le deuxième, quant à lui, va s’installer à la SEULE table qui n’est pas débarrassée ou nettoyée, alors que d’autres sont propres et prêtes à accueillir de nouveaux convives. Et enfin le dernier, qui a pour idée fixe son confort (et comment l’en blâmer) et qui va s’installer tranquillement, tout seul, à une table pour 4 personnes voire plus, en plein service de 13h où chaque table est précieuse et intelligemment affectée. Une question, une seule, POURQUOI ?
“Êtes-vous sûrs que vous allez tout retenir ?”
Cela fait des mois, voire des années que votre mémoire est entraînée à retenir des listes de mets aussi longues que les discours télévisés d’Hugo Chavez ; en fait, votre cerveau est comme un disque dur avec une tonne d’informations qui s’enregistrent les unes après les autres. Alors lorsque deux convives vous commandent deux steaks-frites et une bouteille de blanc puis ont l’audace de vous demander si vous allez retenir ces données, il n’est pas facile de réprimer un petit éclat de rire ! Oui, vous êtes les champions de la mémorisation !
Les clients qui réservent et… qui ne viennent pas
Dans ce palmarès des situations qui déplaisent fortement à nos amis restaurateurs, nous avons gardé la meilleure pour la fin : le no-show. Comble de l’irrespect et transgression scandaleuse des règles de politesse les plus sommaires, l’attitude du “no-showeur” contre laquelle luttent quotidiennement les restaurateurs a de quoi outrager en toute légitimité le plus Gandhi d’entre eux. En effet, un tel comportement cause un réel manque à gagner au restaurant qui s’organise et organise ses stocks en fonction des réservations confirmées. On serait tentés de tirer les oreilles de ces clients impolis qui font échouer la gestion du restaurant mais aussi des provisions, risquant ainsi le gaspillage alimentaire tant combattu !
Source: Zenchef